Pourquoi passer à LibreOffice ?
La loi de 2016 pour une République numérique a inscrit, dans son article 16, « l’encouragement à l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts dans les systèmes d’information des administrations publiques, afin d’en préserver la maîtrise, la pérennité et l’indépendance ».
Depuis 2019, La Ville des Abymes, a projeté ce lancement. Celui-ci a fait l’objet de présentations et de validations des pôles de direction, de l’autorité, des partenaires sociaux. De plus, diverses notes d’informations ont été transmises au personnel. Également, Les agents ont passés des tests de positionnement. Ils ont également reçu des formations pour les accompagner dans ce changement.
La Collectivité a jugé que cette transition allait soulager le budget Communal. Aussi, l’homogénéité des logiciels et des formats de documents étant la meilleure garantie pour cela.
La Mise en œuvre
L’entreprise ISP Informatique, située en Guadeloupe, a été choisi pour assurer la formation de 120 agents. Durant plusieurs mois ce personnel a été initié à l’utilisation des logiciels bureautique Writer, Calc et Impress. Ce sont des équivalents des logiciels Word, Excel et Power Point. Cette expérimentation a été copilotée par la Direction des Systèmes d’Information (DSI) et celle des Conseils en Organisation (DICO). Le service Gestion de la Formation Professionnelle (GFP) a participé activement à ce projet. La migration effective et définitive des logiciels bureautiques de la Collectivité est prévue pour Janvier 2023.
Une bonne opération financière mais aussi stratégique
La Ville des Abymes encourage ainsi la modernisation des pratiques et des outils en permettant un meilleur usage de l’argent public. Elle se veut pionnère en Guadeloupe. Ce ne sont pas moins de 76.500 € qui seront ainsi économisés chaque année.
Enfin, le rapport annuel 2018 de la Cour des comptes souligne que : « Le recours aux logiciels libres représente d’abord un enjeu de sécurité et de souveraineté. Il permet à leur utilisateur de s’assurer des actions réalisées par le logiciel, de se protéger contre les fonctions indésirables et éventuellement de le modifier en fonction des usages identifiés». Ce rapport précise également que : « les logiciels libres ont des points forts évidents en termes économiques et permettent aux collectivités territoriales de faire un meilleur usage de l’argent public ».